Revenons un peu en arrière

Historiquement, la friperie est basée sur la circulation temporelle et géographique des objets.

et c’est encore le cas aujourd’hui !

fleche droite la seconde main

La veste militaire à la ville a transcendé les époques !

fleche gauche la seconde main

Dès le 19ème siècle, la friperie a une dimension globale puisque dans les années 1830 la liquidation des stocks textiles européens se fait en Amérique Latine, où il y a une très forte immigration européenne. Les premiers grands espaces de vente de seconde main se développent à la même époque dans les grandes métropoles mondiales. Le commerce y est très spécialisé par genre, classe sociale, style et époque. A Paris, le grand marché du temple exporte 500 tonnes en 1848 pour atteindre 1800 tonnes vingt ans plus tard. Cette quantité représente plus que les exportations des confections de mode parisienne. Les douanes de l’époque ont même une catégorie spéciale « effets usagers et vieux vêtements ». Les exportations de vêtements militaires et les uniformes réformés sont importantes au 19ème siècle (notamment dû à l’instabilité politique).

La friperie a toujours emporté avec elle un élément pittoresque. Au 19ème siècle, marchands ambulants et chiffonniers qui récupèrent les déchets textiles, les trient puis les revendent, font partie du paysage urbain. Dans l’imaginaire populaire, la friperie a toujours été associée à un élément de nécessité économique. Néanmoins, dès le 19ème, certains la rendent déjà engagée voire politique.
A l’époque, tout ce qui a trait au vêtement est fait de récupération, puisque les vêtements neufs coutent très chers. Le tissu est réutilisé, les vêtements sont repris, retaillés, retournés, remis au gout du jour.

Ancêtre de l’upcycling !

fleche droite la seconde main

Aujourd’hui encore, une grande partie des vêtements vendus en friperie provient de dons !

fleche gauche la seconde main

La friperie croît à mesure que l’obsolescence du vêtement industriel grandit. Dès lors, une véritable distinction nait entre neuf et vieux. Les sources de la friperie sont variées : majoritairement la charité des pays les plus développés et les dons aux organisations religieuses, les uniformes des pensionnats, les invendus et surplus de stocks, les vêtements du crédit municipal.

En effet ce dernier prenait pour garantie contre un prêt les vêtements qui sont des biens précieux.
A la fin du 19ème , 60% des objets déposés sont du textile.

La friperie est appréciée des artistes qui mènent une vie de bohème, mais aussi des étudiants aisés qui se révoltent contre la bourgeoisie. Le vêtement est vecteur d’un message social qui traverse les classes. La jeunesse privilégiée porte de la seconde main à l’image de l’ouvrier qui s’endimanche avec des vêtements bourgeois usagés et retaillés. Cette jeunesse conteste déjà et recherche à affirmer son propre style.

Dans les années 1950, la jeunesse en mouvement prend plaisir à acheter et customiser les surplus des stocks US : cabans de l’US Navy, chemises à carreaux texanes ou cuirs des adeptes du rock. L’avènement de la confection industrielle à la même époque nourrira la contestation et les idéaux de la contre-culture hippie. La friperie est parfois aussi chère que le vêtement neuf.

Mais pas chez nous ! Chez Bloom nous essayons d’être juste.

fleche droite la seconde main

La lecture de cette page indique que c’est probablement encore le cas aujourd’hui 😉

fleche gauche la seconde main

Il ne s’agit pas de budget mais bien de révolte contre un système et ses diktats, d’une recherche de style, de singularité et du plaisir de la pièce unique.

*Bloom remercie Manuel Charpy, historien et chargé de recherches au CNRS pour sa conférence à l’Institut Français de la Mode le 3 Mars 2017 – « Le marché de la fripe aux XIX et XXème siècles ».

Revenons un peu en arrière

Historiquement, la friperie est basée sur la circulation temporelle et géographique des objets.

et c’est encore le cas aujourd’hui !

Dès le 19ème siècle, la friperie a une dimension globale puisque dans les années 1830 la liquidation des stocks textile européen se fait en Amérique Latine, où il y a une très forte immigration européenne. Les premiers grands espaces de vente de seconde main se développent à la même époque dans les grandes métropoles mondiales. Le commerce y est très spécialisé par genre, classe sociale, style et époque. A Paris, le grand marché du temple exporte 500 tonnes en 1848 pour atteindre 1800 tonnes vingt ans plus tard. Cette quantité représente plus que les exportations des confections de mode parisienne. Les douanes de l’époque ont même une catégorie spéciale « effets usagers et vieux vêtements ». Les exportations de vêtements militaires et les uniformes réformés sont importantes au 19ème siècle (notamment dû à l’instabilité politique).

La veste militaire à la ville a transcendé les époques !

La friperie a toujours emporté avec elle un élément pittoresque. Au 19ème siècle, marchands ambulants et chiffonniers qui récupèrent les déchets textiles, les trient puis les revendent, font partis du paysage urbain. Dans l’imaginaire populaire, la friperie a toujours été associée à un élément de nécessité économique. Néanmoins, dès le 19ème, certains la rendent déjà engagée voire politique.
A l’époque, tout ce qui a trait au vêtement est fait de récupération, puisque les vêtements neufs coutent très chers. Le tissu est réutilisé, les vêtements sont repris, retaillés, retournés, remis au gout du jour.

Ancêtre de l’upcycling !

La friperie croît à mesure que l’obsolescence du vêtement industriel grandit. Dès lors, une véritable distinction nait entre neuf et vieux. Les sources de la friperie sont variées : majoritairement la charité des pays les plus développés et les dons aux organisations religieuses, les uniformes des pensionnats, les invendus et surplus de stocks, les vêtements du crédit municipal.

Aujourd’hui encore, une grande partie des vêtements vendus en friperie provient de dons !

En effet ce dernier prenait pour garantie contre un prêt les vêtements qui sont des biens précieux.
A la fin du 19ème , 60% des objets déposés sont du textile.

La friperie est appréciée des artistes qui mènent une vie de bohème, mais aussi des étudiants aisés qui se révoltent contre la bourgeoisie. Le vêtement est vecteur d’un message social qui traverse les classes. La jeunesse privilégiée porte de la seconde main à l’image de l’ouvrier qui s’endimanche avec des vêtements bourgeois usagés et retaillés. Cette jeunesse conteste déjà et recherche à affirmer son propre style.

Dans les années 1950, la jeunesse en mouvement prend plaisir à acheter et customiser les surplus des stocks US : cabans de l’US Navy, chemises à carreaux texanes ou cuirs des adeptes du rock. L’avènement de la confection industrielle à la même époque nourrira la contestation et les idéaux de la contre-culture hippie. La friperie est parfois aussi chère que le vêtement neuf.

Mais pas chez nous ! Chez Bloom nous essayons d’être juste.

Il ne s’agit pas de budget mais bien de révolte contre un système et ses diktats, d’une recherche de style, de singularité et du plaisir de la pièce unique.

La lecture de cette page indique que c’est probablement encore le cas aujourd’hui 😉

*Bloom remercie Manuel Charpy, historien et chargé de recherches au CNRS pour sa conférence à l’Institut Français de la Mode le 3 Mars 2017 – « Le marché de la fripe aux XIX et XXème siècles ».

Comment ça marche ?

Bloom récupère des vêtements donnés

1. Dons de vêtements

Bloom tri et sélectionne ses vêtements

2. Tri et sélection

Bloom donne une seconde vie aux vêtements

3. Seconde vie en boutique

Les partenaires de Bloom

Nos partenaires

Chez Bloom nous travaillons avec des fournisseurs exclusivement européens. Le tri, la sélection et le transport se font donc dans ce périmètre. Près de la moitié des vêtements triés est recyclée (récupération des fibres textiles pour des vêtements, fabrication d’isolants phoniques et thermiques…). L’autre moitié se divise en 2 catégories. Les invendables en Europe sont revendus très bon marché dans des régions moins développées. Ils s’y retrouveront sur des étals ou dans de petits commerces. Le reste sera proposé dans les boutiques de seconde main.
Ces données ne sont pas exhaustives mais seuls 0,5% de la marchandise récupérée initialement par les fournisseurs est vendue dans les friperies européennes.
La majorité de leurs produits provient d’Europe. Chez certains, l’approvisionnement pour des produits spécifiques, notamment le cuir et le denim, peut provenir d’Amérique du Nord.
La diversité de nos partenaires nous permet de vous proposer une offre complète de qualité, une variété de styles, de goûts et de coupes tout au long de l’année.